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Julie et la chocolaterie

Rêver un métier c’est bien, le pratiquer, c’est mieux ! L'”Enjeu de l’Ado® et du jeune Adulte” a une particularité qui est le stage terrain. Karine Pelletier met un point d’honneur à ce que tous les rêves des jeunes soient remis en perspective dans la pratique. Julie, 17 ans, amie de la famille, raconte son expérience avec talent. Elle avait alors 14 ans. N’est pas Willy Wonka qui veut !

Faut-il aimer le chocolat pour être chocolatière?

« Je discutais avec Karine, nous sommes très proches, de mon avenir et de mes envies. Elle m’a proposé de faire un “Enjeu de l’Ado®”express afin de me poser les bonnes questions sur mon futur. Après des tas de questions sur ma personnalité et au fil de la conversation, je lui dis que je voulais être chocolatière ! Ça l’a fait rire mais elle m’a prise au sérieux. Ainsi, elle est allée voir un artisan chocolatier pour lui demander si je pouvais visiter leur usine.

D’abord, se mettre au travail et créer.

Alors en province, elle a pourtant discuté avec le chocolatier en lui expliquant que je voulais faire son métier. Le responsable donne à Karine des palets de chocolats en lui disant de me les donner pour que je sois créative. Je me suis mise au travail : j’ai fait ma liste de courses après avoir réfléchi à ce que je voulais faire. Des cigarettes russes, du Spéculos, des billes de meringues, des articles de décorations. Je me suis lancée ! J’avais créé quatre produits et j’étais impatiente de les montrer à Karine et surtout au chocolatier !

Proposer enfin ses créations au chocolatier.

Karine m’avait demandé de donner des noms à chacune de mes créations et de noter sur une petite fiche les ingrédients que j’avais utilisés. Nous sommes donc retournées chez le chocolatier, qui fut très surpris de me voir si rapidement. Je lui ai donc présenté mes produits qu’il a trouvé très jolis et très originaux. Contre toute attente, il n’a pas voulu goûter mes créations, m’expliquant qu’il n’aimait plus le chocolat !

Je ne m’attendais pas à ça. Très déçue, voire vexée, je n’ai rien montré. Karine soutenait que ce je j’avais fait était génial ! Le soir même ma grand-mère est venue dîner chez nous et je lui ai fait goûter mais créations. Elle a adoré !

Me voilà enfin reconnue en tant qu’artiste !

Ma grand-mère me dit qu’elle aimerait que je lui en fasse plein pour qu’elle puisse en offrir à ses amis quand elle est invitée à dîner. Elle me passait donc une vraie commande où en plus j’allais gagner de l’argent ! J’appelle Karine pour lui annoncer la bonne nouvelle et elle m’explique comment calculer le coût de revient de mes produits, je fais donc mes calculs, toute excitée. Je me mets à l’ouvrage, la cuisine était devenue une petite usine ! Pendant tout le weekend j’avais respirée, mis mes doigts dans le chocolat en les léchant régulièrement. J’ai bien présenté mes créations dans de jolis paquets.

Je n’étais plus aussi heureuse qu’au début, sans savoir pourquoi.

J’ai apporté ma production à ma grand-mère qui était très fière de moi, je l’étais aussi. Le dimanche soir, j’annonçais à Karine que je ne voulais plus être chocolatière car j’aimais trop le chocolat pour risquer de ne plus l’aimer ! En tous les cas, j’ai compris que nos rêves peuvent devenir réalité et qu’il faut croire en soi ! C’était une belle et enrichissante expérience qui m’a fait prendre conscience de ma créativité ».
2015 – Julie T. – 17 ans – Élève en Terminale L.